Les agences de notation n’avaient pas vu venir la crise des subprimes en 2007. A la veille de sa faillite, la banque d’affaire américiane Lehman Brothers était encore notée au plus haut.
Dans un contexte de crise de la dette grecque, les banques françaises ont été fortement chahutées sur les marchés financiers. En cause : les créances grecques détenues par les banques françaises. Et le risque de non remboursement et donc de dépérissement des actifs. En quelques semaines, la valeur des actions bancaires cotées sur le marché parisien ont chuté. Un véritable crash, pour les valeurs Crédit Agricole, Société Général ou BNP Paribas. Et un étonnement économique dans la mesure où ces entreprises avaient fait état de comptes semestriels positifs et même de bénéfices.
Sans surprise, l’agence de notation américaine Moody’s a décidé de rabaisser la note de deux grandes banques françaises : la Société Générale et le Crédit Agricole. BNP Paris et Natixis sont épargnées. Moody’s baisse la note de la dette à long terme et des dépôts de Société générale de Aa2 à Aa3. Pour Crédit agricole, Moody’s a ramené la note de la dette à long terme et des dépôts d’un cran, de Aa1 à Aa2