Ils réfutent la qualification « d’action violente ». Et leur version des faits diverge de celle présentée par la présidence de l’Université de Toulouse le Mirail. Ce collectif d’étudiants a adressé un communiqué dans lequel ils affirment avoir trouvé les preuves de projets de partenariats Public Privé à l’Université du Mirail.
Voici les faits présentés par ce collectif :
« Le 20 avril 2009, une assemblée générale de 2000 étudiants a décidé d’une action d’occupation de la salle du conseil de l’Université Toulouse 2-Le Mirail. Après une destitution symbolique du président, les étudiants ont poursuivi cette occupation jusqu’au lendemain, le 21 avril à 16h.
Les représentants des syndicats de personnels présents ont constaté qu’il n’y avait pas eu de violence ni de réelles dégradations. »
Pendant cette occupation, les étudiants n’ont consulté que des dossiers concernant les
projets de partenariat public privé (PPP) et de privatisation de l’université. Lors de
l’évacuation du bâtiment de l’administration centrale, les représentants des syndicats de personnels présents ont été témoins de la restitution de ces quelques dossiers aux agents de sécurité présents sur les lieux à ce moment-là.
Alors que le président de l’université avait décidé de faire intervenir les forces de l’ordre, les étudiants ont décidé, en toute responsabilité, d’évacuer le bâtiment et d’éviter ainsi tout affrontement. »
Par ailleurs ce collectif en lutte contre la loi dite d’autonomie des Universités et qui dit représenter « Les étudiants et personnels en lutte et les syndicats FERC-Sup CGT et FSU » réclament la réouverture du Campus de l’Université.