Le président du Conseil général de Haute Garonne veut faire face à la crise en maintenant l’investissement public. Il dénonce également le désengagement de l’Etat qui poussent les collectivités à « compenser les transferts de charges non budgétisées par le gouvernement ».
Dans ce contexte, l’Assemblée Départementale s’est réunie lundi 30 afin de déterminer les taux des taxes directes locales de la Haute-Garonne.
A l’issue d’un débat au cour duquel l’exécutif départemental a réaffirmé que « la réussite économique et la cohésion d’une société doivent s’appuyer sur une réponse politique forte » axée à la fois sur la solidarité et le renforcement des politiques d’investissement, l’ augmentation du taux de fiscalité départementale a été décidé.
Soit 4,5%.
Une augmentation que Pierre Izard a comparé avec celle des autres collectivités :
Ville de Nice : + 15%, Ville de Paris : + 9 %, Ville de Grenoble : + 9 %, Département Seine Maritime : + 14,5 %, Département Hauts de Seine : + 4 %, Département Hautes-Alpes : + 30 %, Département des Alpes Maritimes : + 15 %.Etc.
« une hausse dans des limites contenues afin de tenir compte des difficultés des familles, de faire face à la crise tout en préservant l’avenir. » a conclu le président du Conseil général.