Le torchon brûle. D’un côté Valérie Pécresse applaudie par les députés UMP lors des questions au gouvernement, de l’autre une large part de la communauté scientifique française et toulousaine de nouveau dans la rue pour protester.
Dialogue de sourd ? Face à la gronde qui monte dans l’Université, Valérie Pecresse a décidé de nommer un médiateur et affirmé mardi devant la représentation nationale « quelle avait toujours voulu palcer son action sous le signe du dialogue ».
Un revirement qui n’a pas convaincu Isabelle, universitaire et chercheur en sciences humaines qui a défilé une nouvelle fois mardi après midi.
« Le dialogue annoncé aujourd’hui par Pécresse est leurre » parce qu’explique cette sociologue, « jusqu’à présent les textes ont été imposés » et si Valérie Pécresse -la ministre de l’enseignement supérieur- et Nicolas Sarkozy souhaitaient réellement échanger avec la communauté scientifique alors ce n’est pas un médiateur mais directement la ministre qui rencontrerait les représentants des enseignants et des chercheurs. »
Un sentiment partagé par d’autres membre du cortège toulousain désormais déterminés à faire avancer leurs revendications.
Entre place du Capitole, Carmes et Jardin des plantes les manifestants étaient tout aussi nombreux que la semaine dernière. 8000 selon les organisateurs. Moins seulement la police.
Une journée d’action réussie pour une période de vacances.
IL est à noter qu’à l’appel de Sauvons La Recherche de nombreux chercheurs et enseignants toulousains envisageaint d’écrire au président de la République pour préciser le nombre de leurs publications et protester contre sa récente intervention, peu reluisante pour la recherche française.