« Les réacteurs n°1, 2 et 3 restent dans un état particulièrement critique » vient d’indiquer le l’institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire. Selon ses informations cet organisme précise lundi matin qu' »en particulier, la présence d’eau contaminée dans les bâtiments turbine atteste de fuites liquides en provenance des réacteurs (présence d’iode). L’exploitant TEPCO procède depuis le 26 mars à des injections d’eau douce dans les réacteurs n°1, 2 et 3. La poursuite des rejets atmosphériques est probable. »
Toujours selon l’institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire qui fait preuve de tentative de transparence sur l’accident de Fukushima « L’alimentation électrique est disponible sur tous les réacteurs. Les salles de commande des réacteurs 1, 2 et 3 ont été réalimentées en électricité. Le caractère opérationnel des matériels est toujours en cours de vérification. Les travaux ont été
interrompus sur le réacteur n°3 suite à la contamination de trois opérateurs ».
« Un dégagement permanent de fumées blanches est visible sur les bâtiments des réacteurs n°1 à 4. D’importantes quantités d’eau contaminées sont présentes dans les bâtiments turbine. Des puits débouchant à l’extérieur des réacteurs 2 et 3 seraient également plein d’eau contaminée » précise l’établissement selon les informations transmises par les organismes internationaux.
Les piscines sont a priori alimentées en eau douce.
Mais au final le ton du communiqué de presse de l’institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire reste très « préoccupant ». « L’état des réacteurs 1 à 3 reste très préoccupant » indique ainsi le communiqué qui souligne que « La présence d’eau contaminée dans les bâtiments turbine des 3 réacteurs met en évidence que des fuites importantes de l’eau contenue initialement dans la cuve du réacteur ont lieu. Ce constat confirme les suspicions d’inétanchéité des enceintes ou des circuits de refroidissement des réacteurs n°2 et 3. L’eau très fortement contaminée détectée dans le bâtiment turbine n°2 pourrait provenir du tore situé en partie basse du bâtiment réacteur n°2 qui a vraisemblablement été fortement endommagé lors de l’explosion du 15 mars » .
Photo CC/KEI : Vue de la centrale de Fukushima au Japon