L’opération annoncée par la télévision publique japonaise, la NHK, ressemble à une tentative de la dernière chance. L’armée japonaise devrait en effet intervenir sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima pour tenter de verser de l’eau dans l’un des réacteurs du site. Selon la presse, cette intervention devrait être réalisée par hélicoptère. Les autorités japonaises ont elles un autre choix que cette opération militaire à haut risque ? Les derniers évènements font état d’une aggravation de la situation sur place. A moins de 300 kilomètres au nord de Tokyo, les réacteurs de la centrale nucléaire ont été endommagés. Explosions et incendies ont rythmé les dernières journées sur place. Des piscines destinées aux combustibles usés seraient hors service et l’enceinte de confinement de l’un des réacteurs aurait été endommagée. Le scénario du pire estiment certains spécialistes. L’autorité indépendante de sécurité nucléaire française a classé, l’accident à un niveau de 6 sur une échelle de 7. 7 correspondant à la catastrophe de Tchernobyl.
Selon la presse japonaise, le taux de radioactivité serait relativement important aux abords de la Centrale. Et les salariés présents sur place sont aujourd’hui comparés à des héros. D’autres sources font état d’une nouvelle hausse du taux de radioactivité dans la région de Tokyo. Malgré l’arrivée d’une équipe d’urgence de l’ONU, la situation ne semble pas sous contrôle. Et le pire reste donc possible. Et ce d’autant plus que le Japon continue à trembler. Plusieurs répliques au tremblement de terre de la semaine dernière ont été enregistrées. Deux secousses ont approché le niveau 6 sur l’échelle de Richter.
Après le premier tremblement de terre, un tsunami a ravagé les côtes japonaises et causé la mort de plusieurs milliers de personnes. Des dommages gigantesques ont été constatés par les journalistes présents sur place. Dernière information et intervention rarissime de l’Empereur du Japon qui a dit prier pour les japonais.
Photo DP/US Marine Corps/Richard Blumenstein : de jeunes officiers de forces japonaises