Le premier bilan fait état de dizaines de morts et de graves destructions. Mais le bilan humain de la catastrophe qui a touché vendredi matin l’archipel du Japon pourrait s’alourdir au fur et à mesure des recherches. Vendredi, un très violent tremblement de terre d’une magnitude de 8,8 sur l’échelle de Richter a provoqué un vaste raz de marrée sur les côtes du Japon. Les images montrées par les télévisions japonaises font état de vagues dévastatrices arrachant arbres, maisons, voitures. Selon plusieurs sources, une vague d’une dizaine de mètre aurait même déferlé au nord du Japon. Laissant présager des centaines de victimes et des milliards de dollars de dégâts. L’alerte tsunami a été lancée sur de nombreuses côtes de l’océan Pacifique. Face à l’ampleur de la catastrophe, le Premier ministre japonais a appelé la population à faire preuve de la solidarité et d’entraide. Le séisme est le plus puissant jamais enregistré dans un Japon qui connaît pourtant une intense activité sismique. Selon plusieurs sources, les secousses auraient été ressenties dans toute la région et jusqu’à Pékin. Malgré la force de l’onde de choc, il semblerait que la plupart des immeubles construits pour résister aient bien résisté au tremblement de terre.
De nombreux incendies sont cependant signalés. Des raffineries ont été touchées. L’activité des centrales nucléaires japonaises a été stoppée. Le gouvernement a assuré que le tremblement de terre n’avait pas endommagé les nombreuses installations nucléaires dans le pays.
Les témoins présents dans les grandes villes japonaises ont fait état d’une grande discipline et d’un grand sang froid de la part des japonais. Éduqués depuis leur plus jeune âge à faire face au risque de tremblements de terre. De nombreux disparus seraient cependant à déplorer. Le gouvernement japonais a fait appel à l’aide des forces militaires américaines installées sur l’archipel. De nombreux pays, dont la France, ont proposé leur aide aux autorités japonaises.
Photo CC/Wikimedia : géographie du Japon