« Pour la première fois de son histoire, les citoyens de Côte d’Ivoire ont voté dans une élection présidentielle ouverte. Son organisation s’est réalisée sous l’égide de l’ONU. Si elle a mobilisé les populations, elle n’a pas pu, et c’était prévisible, recoller les deux morceaux du pays : le Sud sous administration gouvernementale et le Nord sous contrôle des « rebelles ». Deux présidents sont toujours proclamés à ce jour : Laurent Gbagbo qui s’accroche au pouvoir tandis que la communauté internationale tente d’imposer Alassane Ouattara » indique Guilhem Latrubesse, porte parole du Partit Occitan Pais Tolosan
« Pour le Partit Occitan, c’est l’attitude de la France qu’il faut dénoncer ici. Depuis 2002, les forces armées françaises sont présentes au travers de l’opération Licorne, tristement célèbre pour avoir ouvert le feu sur la manifestation populaire d’Abidjan en 2004 et fait des dizaines de morts » précise encore le parti régionaliste.
« Nous rejoignons l’appel de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui indique : Personne ne doit mourir en Côte d’Ivoire, ni ailleurs en Afrique, au nom d’une démocratie décrédibilisée et dévoyée parce que conçue, financée et évaluée de l’extérieur par des puissances d’argent en quête de dirigeants « sûrs » » souligne le Parti Occitan qui demande : « le respect de l’indépendance de la Cote d’Ivoire et le retour de la paix civile ».