Alors que la presse fait état de nombreux raids aériens au cours de la nuit dans le sud du Liban, la Conférence internationale de Paris sur le Liban s’est déroulée jeudi dans la capitale française dans le « contexte d’un pays totalement bouleversé et d’une région en pleine tourmente », selon les mots du Secrétaire général de l’ONU.
Dans un message vidéo adressé aux participants de la Conférence, le chef de l’ONU se dit « gravement préoccupé par la sécurité et le bien-être des civils des deux côtés de la Ligne bleue », qui sépare le Liban et Israël, notant que le conflit a récemment pris « une tout autre nature et dimension ».
« Chaque jour qui passe ne fait qu’aggraver la misère et la souffrance du peuple libanais », a déclaré António Guterres.
Les attaques en cours dans ce pays du Proche-Orient continuent de causer la mort et la destruction, avec des civils tués, blessés ou forcés de fuir vers des zones plus sûres. Depuis l’escalade des hostilités il y a un an, plus de 2.500 personnes ont été tuées et près de 12.000 blessées au Liban, selon les chiffres officiels. Au moins, 50 personnes ont été tuées en Israël et dans le Golan occupé par Israël.
« Nous observons des bombardements aériens intenses et continus menés par Israël dans des zones densément peuplées du Liban – y compris Beyrouth – et des incursions terrestres à travers la Ligne bleue… ainsi que des attaques continues de missiles, de drones et de roquettes du Hezbollah vers Israël », a ajouté M. Guterres.
Selon lui, « escalade après escalade, la situation devient chaque jour plus inimaginable pour les populations de la région – y compris pour le peuple libanais ».