Le Yémen risque d’être entraîné plus loin dans le conflit croissant au Moyen-Orient, a averti mardi l’Envoyé spécial des Nations Unies pour ce pays, Hans Grundberg, lors de la réunion du Conseil de sécurité.
La crise se poursuit alors que les forces gouvernementales yéménites, soutenues par une coalition dirigée par l’Arabie saoudite, et les rebelles houthis, également connus sous le nom d’Ansar Allah, poursuivent leur guerre qui dure depuis près de dix ans.
M. Grundberg a exhorté le Conseil à « s’unir pour mettre fin à l’effusion de sang et soutenir tous les efforts visant à instaurer la paix dans une région qui en a désespérément besoin ».
L’Envoyé a ajouté que la sécurité du personnel de l’ONU était de plus en plus menacée par l’escalade régionale, qui a commencé l’année dernière à la suite du début de la guerre à Gaza.
Depuis le mois de juin, Ansar Allah détient arbitrairement plus de 50 membres du personnel de l’ONU, de la société civile et des missions diplomatiques. Parmi les 17 membres du personnel de l’ONU détenus, on compte quatre femmes, dont une qui fait partie de l’équipe de l’Envoyé.
Ansar Allah a poursuivi ses attaques contre des navires internationaux en mer Rouge et a tiré des missiles et des drones sur Israël.
En réponse, les États-Unis, avec le soutien d’autres pays, ont mené des frappes aériennes sur quatre gouvernorats yéménites, tandis qu’Israël a lancé des frappes aériennes sur le port crucial de Huydadah, sur la mer Rouge.