Le Conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni toute la journée de mardi au siège de l’ONU à New York pour un débat sur la situation au Moyen-Orient, dix-sept jours après l’attaque surprise du Hamas contre Israël et alors que la crise humanitaire s’aggrave à Gaza, en raison des bombardements israéliens.
Premier intervenant, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres a réitéré son appel à un cessez-le-feu humanitaire et a martelé qu’« aucune partie à un conflit armé ne peut se considérer au-dessus du droit international ».
Libération des otages Israéliens détenus par le Hamas
« Même la guerre a des règles », a-t-il ajouté, exigeant de toutes les parties qu’elles respectent leurs obligations en vertu du droit humanitaire international, qu’elles veillent constamment à épargner les civils dans la conduite des opérations militaires, qu’elles respectent et protègent les hôpitaux et qu’elles respectent l’inviolabilité des installations de l’ONU, où s’abritent aujourd’hui plus de 600 000 Palestiniens.
Se réjouissant qu’une partie de l’aide humanitaire parvienne enfin à Gaza, il a néanmoins pointé qu’il ne s’agissait que d’ « une goutte d’eau dans un océan de besoins », et que les réserves de carburant de l’ONU à Gaza seraient épuisées dans quelques jours, ce qui pourrait entraîner une autre catastrophe.
Le chef de l’ONU a ajouté que rien ne justifiait l’assassinat, les blessures et l’enlèvement délibérés de civils, ni le lancement de roquettes contre des cibles civiles. Quant aux otages retenus par le Hamas, ceux-ci doivent être traités avec humanité, libérés immédiatement et sans conditions, a-t-il réclamé.