« Depuis près de deux semaines, la population de Gaza est privée de toute livraison de carburant, de nourriture, d’eau, de médicaments et d’autres produits essentiels. Les maladies se propagent. Les approvisionnements diminuent. Des gens meurent », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Caire aux côtés du ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry. M. Guterres est au Moyen-Orient pour assister aux préparatifs de l’ONU afin de pouvoir apporter un soutien massif à Gaza.
Il a dit se trouver en Egypte à « un moment de crise profonde… sans précédent dans la région depuis des décennies », déclenché par les attaques « atroces » du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui ont entraîné le siège et les bombardements incessants de Gaza par Israël.
Le chef de l’ONU a réclamé deux actions humanitaires immédiates face à la catastrophe humanitaire.
« Au Hamas, pour la libération immédiate et inconditionnelle des otages. À Israël, pour un accès immédiat et sans restriction à l’aide humanitaire afin de répondre aux besoins les plus élémentaires de la population de Gaza ». Il a également appelé à un cessez-le-feu humanitaire immédiat pour contribuer à leur réalisation. M. Guterres a souligné la nécessité d’un accès humanitaire rapide et sans entrave à Gaza.
« Nous avons besoin de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant maintenant. Nous en avons besoin à grande échelle, et nous avons besoin que cela soit durable », a-t-il dit.
« Ce n’est pas une petite opération qui est nécessaire. Il s’agit d’un effort soutenu visant à fournir une aide humanitaire à la population de Gaza. En termes simples, cela signifie que les humanitaires doivent pouvoir acheminer l’aide et pouvoir la distribuer en toute sécurité », a-t-il ajouté.