Le nombre de morts en Israël du fait des attaques des groupes armés palestiniens, et à Gaza en raison des bombardements israéliens, a continué d’augmenter, avec des déplacements massifs dans toute l’enclave, a déclaré mercredi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, OCHA.
Les médias israéliens, ont rapporté que lundi soir, plus de 1.000 Israéliens, dont des ressortissants étrangers, avaient été tués et qu’au moins 2.806 personnes avaient été blessées, selon le ministère de la Santé. Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré qu’au moins 830 Palestiniens avaient été tués et 4.250 blessés.
Les déplacements massifs se sont poursuivis au cours des 24 dernières heures dans la bande de Gaza, où le nombre total de personnes déplacées dépasse désormais 263.934, a indiqué mercredi OCHA, relevant qu’avec la poursuite des bombardements israéliens, « ce nombre devrait encore augmenter ».
10% de la population de Gaza
Selon OCHA, il s’agit de plus de 10% des 2,3 millions d’habitants de l’enclave palestinienne. Parmi ces déplacés internes, près de 175.500 déplacés ont trouvé refuge dans 88 écoles gérées par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA.
D’autres déplacés – plus de 14.500 – ont rejoint 12 écoles publiques, tandis que, selon les estimations d’OCHA près de 74.000 personnes se sont réfugiées chez des proches ou des voisins, dans des écoles de l’Autorité palestinienne ou bien dans d’autres lieux tels que des églises.
Le nombre de déplacés à l’intérieur de la bande de Gaza « représente le nombre le plus élevé de personnes déplacées depuis l’escalade de 50 jours [pendant] les hostilités de 2014 », ajoute OCHA dans son dernier rapport consacré à la situation humanitaire dans les Territoires occupés palestiniens.
« Subvenir aux besoins élémentaires devient de plus en plus compliqué » pour les personnes non déplacées, avertit l’agence onusienne.