Louise Brown, ce nom ne vous dit peut-être rien mais c’est le premier bébé éprouvette et sa venue a été distinguée par le prix Nobel de médecine 2010.
Il aura fallut attendre un peu plus de 30 ans pour voir l’œuvre du britannique Robert Edwards récompensée par l’académie des Nobel. Lundi 4 octobre le prix Nobel de médecine lui a été décerné pour ses travaux et principalement la fécondation in vitro mieux connue sous l’appellation de « bébé éprouvette ».
Une reconnaissance sur le tard
Bob Edwards qui avait réalisé sa première fécondation en 1978 est aujourd’hui âgé de 85 ans. Une reconnaissance qui peut paraitre assez tardive vu le progrès apporté par cette technologie devenue performante.
Depuis Stockholm, le comité Nobel a expliqué son choix « Ses contributions représentent une étape importante dans le développement de la médecine moderne ». Nous n’avons pas encore reçu les commentaires de l’intéressé suite à cette récompense. L’institution précise qu’il était trop fatigué pour commenter sa distinction.
Science versus Eglise
Une distinction que s’est empressé de commenter une autre institution, le Vatican. L’église catholique a rapidement manifesté sa consternation face à la décision du comité Nobel de récompenser une personne dont les travaux ne correspondent pas « aux valeurs religieuses ». Dans un communiqué de presse à en-tête du Vatican, la fédération internationale des associations médicales catholiques (FIAMC) déplore que les embryons humains soient aujourd’hui considérés comme une simple marchandise. « Bien que la fécondation in vitro ait apporté le bonheur à de nombreux couples, cela s’est fait à un énorme prix » précise encore ce communiqué.
Des déclarations qui ne surprendront pas Robert Edwards, qui avait déclaré en 2007 lors d’une interview accordée au journal Le Monde qu’il ne croyait plus en Dieu depuis l’âge de 9 ans. Il poursuit en ajoutant « Disons que je savais que l’Église catholique condamnait et ne cesserait de condamner mes recherches puisqu’elle s’opposait à la manipulation des cellules sexuelles de l’espèce humaine. »
Photo CC Fabio Pozzebom/ABr/Toulouse7.com le pape Benoit XVI lors de sa visite du Brésil le 10 mai 2007
Bébé éprouvé par le prix Nobel !
Je ne sais pas ce qui me prend ? Je ne sais pas ce qui m’a pris ?
Mais depuis hier, j’ai envie de buter mon père. Par ici on appelle ça un parricide.
Non… je ne suis pas sa fille, mais son plus sordide produit… Je suis une F.I.V.
http://www.tueursnet.com/index.php?journal=Balle%20de%20Nobel