L’exécution a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi. Malgré les protestations. Voici la position de la France présentée jeudi par le ministère des affaires étrangères. « Nous déplorons que le gouverneur de l’Etat de Virginie ait rejeté mardi la demande de grâce de Teresa Lewis condamnée à mort dans cet Etat, en dépit de la déficience mentale que présenterait cette personne et malgré une démarche de l’Union européenne effectuée il y a quelques jours » a déclaré le porte parole du quai d’Orsay.
« Nous regrettons, dans ce contexte, le rejet hier de la Cour Suprême américaine de l’appel de Teresa Lewis » a t il précisé.
A cette occasion « La France réaffirme son opposition à la peine de mort partout dans le monde et en toute circonstance. Elle considère que l’abolition de la peine de mort est essentielle à la protection de la dignité humaine. Il n’y a pas en outre d’indications que la peine de mort ait un effet dissuasif et toute erreur judiciaire dans l’application de la peine de mort est irréversible. Elle appelle les Etats continuant d’appliquer la peine de mort à y renoncer en particulier en ce qui concerne les mineurs, femmes enceintes et personnes souffrant de troubles mentaux, conformément à la résolution 1984/50 du Conseil économique et social des Nations unies ».
« La France s’efforce d’œuvrer à l’abolition en cherchant à obtenir à l’échelle mondiale un moratoire sur les exécutions, première étape vers la réalisation de cet objectif » a conclu le représentant du ministères des affaires étrangères.