La précédente trêve, rompue unilatéralement par l’organisation terroriste basque s’était terminée dans le sang avec la mort de plusieurs touristes à l’aéroport de Madrid. Affaiblie, traquée et suspectée de liaison avec des traficants de cocaïne, l’ETA a annoncé un cessez le feu destiné « à trouver une solution démocratique au conflit« .
C’est une première qui laisse sceptiques de nombreux observateurs des questions basques. C’est également une victoire politique pour le gouvernement Zapatero.
Selon la militante qui prend officiellement la parole dans le communiqué vidéo adressé à la presse ce week end « Ces derniers temps, le Pays Basque se trouve à un moment important, à un carrefour« .
Organisation armée basque indépendantiste d’inspiration marxiste, l’ETA -pour Euskadi ta Askatasuna- a tué plus de 800 personnes, fait des centaines de mutilés ces dernière decennies. Ces derniers mois, plusieurs chefs présumés de la branche armée du mouvement avaient été arrêtés par des opérations conjointes des polices françaises et espagnoles.