Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et le Conseil de sécurité ont condamné jeudi l’assassinat de six Casques bleus malawites et d’un Casque bleu tanzanien de la MONUSCO dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les Casques bleus ont été tués dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, au cours d’opérations conjointes menées par la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).
Les premiers rapports indiquent que 10 autres Casques bleus ont été blessés et qu’un autre est porté disparu. Plusieurs soldats des FARDC et un nombre indéterminé de combattants des ADF auraient également été tués ou blessés au cours des opérations.
« Le Secrétaire général appelle tous les groupes armés à cesser leurs activités déstabilisatrices, qui continuent d’ajouter à la souffrance des populations et compliquent la réponse à l’épidémie d’Ebola », a déclaré son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans une déclaration de presse. « Il les appelle à désarmer immédiatement », a-t-il ajouté.
Le chef de l’ONU a encouragé les autorités congolaises à continuer à prendre les mesures nécessaires pour appréhender et traduire en justice les auteurs d’attaques contre les civils, les forces de sécurité nationales et les Casques bleus en RDC.
« Le Secrétaire général exprime sa profonde sympathie et ses sincères condoléances aux familles des Casques bleus tués ainsi qu’aux gouvernements et au peuple de la République du Malawi et de la République-Unie de Tanzanie », a ajouté son porte-parole.
M. Guterres a également souhaité un prompt rétablissement aux blessés et exprimé son soutien résolu aux contingents malawite et tanzanien engagés au sein de la MONUSCO. Ces derniers « continuent d’opérer dans un environnement exceptionnellement difficile pour protéger les populations locales contre les attaques des ADF et d’autres groupes armés », a souligné le porte-parole du Secrétaire général.
Dans une déclaration à la presse, le Conseil de sécurité a également fermement condamné le meurtre des Casques bleus et des soldats des FARDC.