Le Secrétaire général de l’ONU s’est dit « profondément préoccupé » par les frappes aériennes qui auraient visé le village de Zardana, dans le nord de la région d’Idlib, dans la nuit du 7 au 8 juin, faisant des dizaines de morts, dont des enfants.
António Guterres « demande une enquête approfondie sur les attaques, en particulier les allégations selon lesquelles il y aurait eu une deuxième attaque contre les premiers secours afin d’établir les responsabilités », a déclaré son porte-parole dans un communiqué publié dimanche soir.
Le chef de l’ONU a rappelé qu’Idlib fait partie de l’accord de désescalade conclu à Astana et appelle ses garants à respecter leurs engagements.
Le Secrétaire général a également souligné la situation précaire des quelque 2,3 millions de personnes qui se trouvent dans le gouvernorat d’Idlib, dont 60% sont des civils déplacés par le conflit dans d’autres régions, les plus récents venant de la Ghouta orientale.
Il a appelé à la cessation immédiate des hostilités et exhorté toutes les parties prenantes à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, y compris la protection des civils et des infrastructures civiles.