Le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, rendait compte ce mardi au Conseil de sécurité de l’ONU de l’état d’avancée de sa mission. Il a souligné le besoin d’un changement fondamental de la situation dans la Bande de Gaza, ajoutant que l’arraisonnement d’une flottille humanitaire à destination du territoire palestinien par les forces israéliennes fin mai montrait une nouvelle fois que le blocus n’était pas viable et devait prendre fin.
ce qui doit réellement être fait et fait maintenant
« La crise de la flottille est le dernier symptôme d’une politique qui a échoué, le blocus doit prendre fin », a indiqué Robert Serry devant le Conseil de sécurité, avant d’annoncer que les Nations Unies étaient prêtes à prendre en charge trois navires turcs de la flottille et à assurer la distribution de leurs cargaisons humanitaires dans la Bande de Gaza.
Il a ensuite expliqué que ses efforts se concentraient désormais sur l’avenir et notamment sur la manière de faire de cette crise une opportunité pour commencer à régler les multiples problèmes auxquels le territoire palestinien est confronté.
« Il est beaucoup plus important de concentrer notre attention sur ce qui doit réellement être fait et fait maintenant, c’est à dire la fin effective de ce qui est appelé une politique de fermeture ou le blocage de la Bande de Gaza », a-t-il poursuivi.
Le diplomate a également indiqué qu’il existait aujourd’hui un consensus international sur Gaza et que le quartet -Nations-Unis, Etats-Unis, Union européenne, Fédération de Russie- était d’accord sur la nécessité d’un changement fondamental de la situation.