Par manque de fonds, l’ONU a été contrainte de suspendre ses vols humanitaires dans trois pays d’Afrique de l’Ouest : la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia.
Le service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS) est géré par le Programme alimentaire mondial (PAM) qui n’a pas réussi à lever les 2,5 millions de dollars nécessaires pour continuer les vols jusqu’à la fin de l’année.
En 2008, l’UNHAS a transporté plus de 360.000 passagers et 15.000 tonnes de cargaison dans 16 pays avec 58 appareils affrétés. Parmi les passagers, 60% des passagers travaillaient pour des agences des Nations Unies, 30% pour des organisations non gouvernementales et les 10% des passagers étaient des donateurs ou des journalistes.
Certaines zones restent inaccessibles par voie terrestre (insécurité, routes non-praticables) et le personnel humanitaire dépend entièrement de l’UNHAS pour ses déplacements. Sans ces vols, les travailleurs humanitaires sont dans l’incapacité de fournir des soins médicaux, de la nourriture, de l’eau potable ou d’autres formes d’assistance vitales aux personnes vulnérables. L’ONU ne sera pas en mesure d’assurer les évacuations de sécurité et médicales des travailleurs humanitaires.
Ce service a été mis en place à la demande du comité de gestion de haut niveau de l’ONU en 2003.