Près de 17 millions d’enfants de moins d’un an vivent dans des régions où la pollution atmosphérique est au moins six fois supérieure aux limites internationales. Une telle exposition force les enfants à respirer un air toxique et met potentiellement le développement de leur cerveau en danger, selon une étude du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) publiée mercredi.
L’étude souligne que le fait de respirer des particules de pollution atmosphérique peut endommager le tissu cérébral et ralentir le développement cognitif, engendrant des répercussions et des retards permanents.
« Non seulement la pollution nuit au développement des poumons des bébés, mais elle peut aussi endommager leur cerveau encore inachevé de façon irréversible et, par là même, compromettre leur avenir », a déclaré le Directeur général de l’UNICEF, Anthony Lake, dans un communiqué. « Protéger les enfants de la pollution atmosphérique ne profite pas qu’à eux, mais également à leurs sociétés, en se traduisant par une réduction des coûts en matière de soins de santé, une augmentation de la productivité et un environnement plus sûr et plus salubre pour tout un chacun », a-t-il ajouté.