A l’issue du COTER ( Comité Territorial), réuni à la préfecture de région et consacré à la ligne à grande vitesse, les executifs des collectivités de Midi-Pyrénées se dits prêts à « reporter » leurs financements de Bordeaux-Tours si ils ne sont pas assurés de la réciprocité pour Bordeaux-Toulouse. Le président PS de Midi Pyrénées, Martin Malvy, s’est dit « très préoccupé » par l’absence de réponse du Gouvernement aux principales questions posées par les collectivités locales.
Le président de la Région Midi-Pyrénées a ainsi indiqué que Pierre Izard, président du Conseil général de Haute-Garonne, Pierre Cohen, président du Grand Toulouse, et lui-même avaient écrit il y a quelques jours au Premier ministre François Fillon en soulignant que leurs collectivités n’ont à ce jour « obtenu aucune garantie de retour et d’engagements sur le financement Bordeaux-Toulouse, ni sur la prise en compte de l’unicité de l’itinéraire Tours-Bordeaux-Toulouse comme constituant un tout« .
Les trois collectivités, qui sont pour Midi-Pyrénées les trois principaux financeurs locaux de la LGV, ont mis en garde le Gouvernement en indiquant que, « sans avancée notoire sur ce sujet, et sans nous dédire, nous serons dans la contrainte de proposer à nos assemblées de décider de reporter nos interventions financières sur Bordeaux-Tours au moment où le dossier sera intégralement bouclé« .
Par ailleurs « Nous avons rappelé d’une manière très ferme notre demande du respect le plus permanent des préoccupations environnementales selon ce que sera le trajet de la LGV en Midi-Pyrénées » a souligné Martin Malvy.
Selon la région Midi Pyrénées le Comité Territorial en a pris acte et Réseau Ferré de France s’est engagé, soit en tunnels, soit en tranchées couvertes, pour ce qui est des points les plus sensibles.