Réduire le budget militaire de quelques 800 millions d’euros en temps de guerre est une erreur. Une faute politique de Macron et Philippe. Et nous sommes effectivement en guerre.
Comment bien préparer les troupes pour lutter contre les combattants de Daech ou Al Qaeda au Sahel, au Mali ou en Irak ? Où faire des économies ? Sur les effectifs, sur la future garde nationale ? Les armes ? Le soutien aux forces ? Comment développer les cyberdéfenses ? Comment améliorer l’efficacité des services de renseignement ?
La démission du CEMA est logique. Pour reprendre une célèbre expression, Macron décide et son CEMA exécute. Dans la Ve République, le chef de l’état, élu par le peuple, est chef des armées.
Reste à savoir si un chef militaire acceptera, après De Villiers, de prendre la tête d’armées soumises à la diète. Petit rappel au passage, Emmanuel Macron s’était prononcé, pendant sa campagne présidentielle, puis devant nos alliés de l’OTAN d’augmenter le budget militaire pour atteindre 2% du PIB.
Christophe Cavailles