Bien que la bataille pour la reprise de la ville de Mossoul arrive à sa fin, les cicatrices physiques et mentales profondes des enfants prendront du temps pour guérir, a prévenu jeudi la Représentante adjointe du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) en Iraq, Hamida Ramadhani.
« Environ 650.000 garçons et filles, qui ont vécu le cauchemar de la violence à Mossoul, ont payé un lourd tribut et ont subi de nombreuses horreurs au cours des trois dernières années », a précisé Mme Ramadhani dans une déclaration à la presse.
Selon l’UNICEF, certains enfants continuent de souffrir dans des poches de violence qui persistent dans la partie ancienne de l’ouest de Mossoul. « Un médecin avec qui nous avons parlé nous a dit que des nourrissons âgés d’une semaine, des enfants et des mères sortaient blessés et couverts de poussière et de terre, certains étaient malnutris », a-t-elle dit.
Au cours des trois derniers jours, l’UNICEF et ses partenaires ont constaté une augmentation du nombre d’enfants non accompagnés extrêmement vulnérables arrivant dans les établissements médicaux et les zones d’accueil. Certains des bébés qui y ont été amenés ont été retrouvés seuls dans les débris.