Quelque 2.369 enfants ont été traités pour malnutrition aiguë au cours du mois de janvier de cette année dans la bande de Gaza, où un cessez-le-feu est vigueur depuis le 19 janvier, ont indiqué mercredi les Nations Unies.
Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), cela comprend 1.966 enfants diagnostiqués avec une malnutrition aiguë modérée et 403 enfants diagnostiqués avec une malnutrition aiguë sévère.
En ce qui concerne la malnutrition maternelle, plus de 13.000 femmes ont été examinées en janvier, les données montrant un taux moyen de malnutrition de 10 à 15 % des femmes examinées.
L’OCHA a ajouté que la malnutrition aiguë était quasiment inexistante à Gaza avant la guerre et que « le manque d’accès aux aliments nutritifs et aux services essentiels depuis 15 mois, y compris les soins de santé, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, a conduit à la propagation de la malnutrition aiguë ». C’est le cas en particulier chez les enfants de moins de deux ans et les femmes enceintes ou allaitantes.