La population soudanaise est confrontée à une crise de plus en plus profonde alors que la guerre incessante entre factions armées rivales pousse le pays davantage dans le chaos, a déclaré mardi une haute responsable de l’ONU au Conseil de sécurité des Nations Unies, soulignant qu’un cessez-le-feu et une solution politique négociée restent la seule voie viable vers la paix.
« Le Soudan est pris au piège d’un cauchemar », a déclaré Rosemary DiCarlo, Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques de l’ONU, aux membres du Conseil, faisant écho à la sombre déclaration faite par le Secrétaire général il y a deux semaines.
La dernière vague de violence a été particulièrement brutale, notamment dans l’est de l’État d’Aj Jazirah, où les forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) ont lancé des attaques décrites par les organisations non gouvernementales (ONG) comme parmi les plus graves de la guerre jusqu’à présent.
Les civils ont été les plus touchés par ces offensives, avec d’innombrables pertes en vies humaines, des maisons détruites et des communautés déplacées. Des rapports font également état de violations choquantes des droits de l’homme, notamment de violences sexuelles généralisées contre les femmes et les filles.