« Pour qu’une règle soit intégrée et respectée, elle doit être clairement comprise », constate Solveig Foucher, psycho-patricienne. À chaque directive, dites clairement à l’enfant, pourquoi vous lui demandez quelque chose, et quel est son intérêt à le faire. « Par exemple : brosse-toi les dents , correctement s’il te plaît. Parce que sinon tu auras des caries. C’est dans ton intérêt de ne pas aller chez le dentiste tous les mois, car ce n’est pas très agréable. ».
Ensuite, les parents restent fermes sur leur directive. Un enfant peut entendre un « non ». Lorsque l’enfant déborde ou dépasse vraiment les limites, on le met à l’écart temporairement, dans une pièce sécurisante. « L’enfant est envoyé dans sa chambre, par exemple, pendant un temps donné. Il retrouve ses livres et ses jouets ».
Prévenir. « Pour ne pas que votre enfant ait l’impression , d’être pris au dépourvu par un « non », il est très utile d’anticiper et de prévenir ».