Le chef des droits de l’homme de l’ONU a appelé mardi à un arrêt immédiat des hostilités au Liban après une frappe aérienne israélienne nocturne près d’un grand hôpital de Beyrouth qui aurait tué au moins 18 personnes, dont quatre enfants.
La frappe, qui a touché le quartier densément peuplé de Jnah, a également fait 60 blessés et aurait endommagé l’hôpital universitaire Rafic Hariri. Au moins trois bâtiments situés à environ 50 mètres de l’hôpital auraient été détruits.
L’hôpital, l’un des principaux établissements médicaux de Beyrouth, a reçu un grand nombre de patients tout au long du conflit en cours.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est déclaré choqué par l’attaque et a souligné la nécessité urgente de protéger les civils.
« Les principes fondamentaux du droit international humanitaire concernant la protection des civils doivent être respectés », a-t-il déclaré. « Dans la conduite des opérations militaires, toutes les précautions possibles doivent être prises pour éviter, et en tout état de cause pour minimiser, les pertes accidentelles de vies civiles, les blessures aux civils et les dommages aux biens civils ».