La situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) reste « alarmante » dans un contexte de violences persistantes, a déclaré l’envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs d’Afrique lors d’un exposé au Conseil de sécurité mardi.
« C’est la population civile qui continuera à payer le prix fort de la guerre au quotidien : pertes humaines, violences sexuelles, problèmes de santé et malnutrition dans les camps de déplacés », a déclaré Huang Xia devant les membres du Conseil.
La violence est alimentée à la fois par le groupe armé M23 qui continue d’étendre son territoire et par les Forces démocratiques alliées (AFD) dont les « liens terroristes » et les attaques contre les civils en Ituri et au Nord-Kivu menacent la région, selon M. Xia.
La RDC est désormais le deuxième pays qui compte le plus grand nombre de personnes déplacées, après le Soudan.