Les tensions ont continué de s’intensifier au Moyen-Orient lundi, avec des informations faisant état de centaines de frappes israéliennes de représailles contre des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban et de frappes à Gaza, notamment contre un camp de réfugiés, ont indiqué des agences humanitaires de l’ONU.
Cette aggravation de la situation dans la région intervient alors que les dirigeants mondiaux se retrouvent cette semaine à New York et alors que Jeanine Hennis-Plasschaert, la plus haute responsable de l’ONU au Liban, a entamé une visite officielle en Israël pour rencontrer des hauts responsables du gouvernement israélien, après avoir insisté sur le fait qu’« aucune solution militaire ne renforcera la sécurité de l’un ou l’autre camp ».
Au Liban, des habitants du sud auraient reçu lundi des messages téléphoniques et sur les réseaux sociaux de l’armée israélienne leur demandant de se tenir à l’écart de tout bâtiment ou village lié au groupe militant Hezbollah.
Le groupe armé pro iranien aurait lancé quelque 150 projectiles dans le nord d’Israël au cours du weekend, les derniers d’une série d’attaques du Hezbollah qui ont commencé peu après le déclenchement de la guerre à Gaza et qui ont déraciné environ 60.000 Israéliens à ce jour. Dans le sud du Liban, quelque 30.000 personnes ont été déplacées de leurs foyers.
La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), qui est déployée dans le sud du Liban, a exprimé lundi « sa profonde inquiétude quant à la sécurité des civils dans le sud du Liban, dans le contexte de la campagne de bombardements israéliens la plus intense depuis octobre dernier ».