La Commission d’enquête internationale indépendante des Nations Unies sur l’Ukraine a recueilli de nouveaux éléments prouvant que les autorités russes pratiquent couramment la torture à l’encontre de civils et de prisonniers de guerre ukrainiens dans les territoires qu’elles occupent en Ukraine, ainsi qu’en Fédération de Russie.
La diversité géographique des lieux, et la similitude des méthodes, démontrent que la torture a été employée par les autorités russes comme une pratique courante et acceptable, avec un sentiment d’impunité, dans les régions ukrainiennes dont elles ont pris le contrôle, a déclaré la Commission dans sa dernière communication au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, lundi à Genève.
Elle a ajouté que ces nouveaux éléments de preuve renforcent ses conclusions antérieures sur la prévalence des actes de torture commis par les autorités russes.
La Commission d’enquête, composée de trois membres, est présidée par Erik Møse. Elle a été créée environ une semaine après le début de l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine, le 24 février 2022.