Avec le début de la saison des pluies, de graves inondations au Cameroun, au Tchad, au Mali, au Niger et au Nigéria ont considérablement aggravé la situation des réfugiés et des personnes déplacées internes dans la région, a indiqué vendredi l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), soulignant l’importance d’inclure les personnes déplacées de force dans les plans de réponse nationaux.
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), les familles déplacées, y compris les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, sont confrontées à une situation catastrophique en raison des effets cumulés du conflit, du changement climatique et des inondations dévastatrices actuelles. Elles ont besoin d’abris d’urgence, de nourriture, d’eau et de soins médicaux immédiatement.
Les inondations ont dévasté des communautés, détruit des maisons et des infrastructures et augmenté les risques de protection pour les plus vulnérables, affectant gravement les populations déplacées de force qui vivaient déjà dans des conditions précaires.
Nombre d’entre elles s’abritent désormais dans des lieux surpeuplés et improvisés, avec un accès limité aux services essentiels.