Alors que l’augmentation des températures en Afrique est légèrement supérieure à la moyenne mondiale, le continent africain doit supporter une charge de plus en plus lourde liée au changement climatique et des coûts disproportionnés pour l’adaptation essentielle au climat, a indiqué lundi, une agence des Nations Unies.
En moyenne, les pays africains perdent de 2 à 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) et nombre d’entre eux consacrent jusqu’à 9 % de leur budget à la lutte contre les phénomènes climatiques extrêmes.
Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le coût de l’adaptation est estimé entre 30 et 50 milliards de dollars par an au cours de la prochaine décennie en Afrique subsaharienne, soit 2 à 3 % du produit intérieur brut de la région.