Des médicaments pour les otages israéliens auraient été autorisés à entrer à Gaza pour la première fois jeudi, ainsi qu’une cargaison de fournitures de secours pour les Palestiniens, dans le cadre d’un accord négocié par le Qatar et la France a annoncé jeudi soir le bureau des Nations Unies. Sur la centaine d’Israéliens qui serait toujours détenus à Gaza, environ 45 auraient besoin d’un traitement pour des maladies chroniques ou d’autres médicaments vitaux.
Cette livraison d’aide intervient alors que les agences humanitaires de l’ONU avertissent que le niveau d’assistance pour de nombreux Gazaouis est désormais « presque catastrophique ». Le Bureau de coordination de l’aide humanitaire de l’ONU, OCHA, dans sa dernière mise à jour mercredi soir, a fait état de bombardements israéliens « intenses » sur l’enclave palestinienne et de tirs de roquettes sur Israël par des groupes armés palestiniens.
Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), la poursuite des violences a rendu presque impossible la distribution de l’aide au-delà de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où plus de 1,2 million de personnes s’abritent désormais sous des bâches en plastique, dans des conditions de surpeuplement dangereuses.