C’est ainsi un enfant sur six dans le monde qui vit avec moins de 2,15 dollars par jour. Sans les perturbations liées à la Covid-19, 30 millions d’enfants supplémentaires auraient pu être sortis de la pauvreté, la pandémie ayant entrainé un retard de 3 ans en matière de lutte contre la réduction de l’extrême pauvreté.
Dans ces conditions, les conclusions du document semblent éloigner l’objectif ambitieux que s’était fixé l’ONU, d’éradiquer l’extrême pauvreté des enfants d’ici 2030.
« Il y a sept ans, le monde a formulé la promesse de mettre fin à l’extrême pauvreté infantile d’ici à 2030. Les crises aggravées, dues aux conséquences de la Covid-19, aux conflits, au changement climatique et aux chocs économiques, ont bloqué les progrès et laissé des millions d’enfants dans une pauvreté extrême », a déclaré la Directrice générale du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Catherine Russell.