Entre le 19 et le 23 mai et durant le mois de juin, les élus départementaux iront à la rencontre des Haut-Garonnaises et des Haut-Garonnais pour leur présenter la première Assemblée citoyenne du Département de la Haute-Garonne, qui sera créée en octobre 2022, et leur proposer d’y candidater.
Cette campagne de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de l’appel à candidatures lancé le 5 février dernier, à l’occasion des 7èmes Rencontres du Dialogue citoyen, constituant la première étape de mise en place de cette nouvelle instance de démocratie participative, novatrice dans son fonctionnement.
Tirage au sort et représentativité
À l’issue de la clôture des candidatures, prévue le 24 juin prochain, les volontaires seront tirés au sort en garantissant la parité et la représentativité géographique et sociale de la population haut-garonnaise.
L’Assemblée citoyenne du Département de la Haute-Garonne, installée en octobre 2022, invitera les Haut-Garonnaises et Haut-Garonnais à formuler des propositions et des avis sur des sujets en lien avec les compétences départementales. Composée de 162 citoyens volontaires, soit 6 par canton pour un mandat de 2 ans, cette assemblée, la plus grande de France, ne sera pas ouverte aux élus locaux et départementaux ni aux agents de la collectivité.
Actrice à part entière des politiques de la collectivité, l’Assemblée citoyenne pourra, par ses travaux, alimenter les réflexions de l’Assemblée départementale et être saisie par cette dernière. Les élus départementaux devront se prononcer sur les avis et propositions présentés par l’Assemblée citoyenne et y répondre.
D’autres temps de sensibilisation sont prévus au cours du mois de juin avant la clôture des candidatures.
Démocratie participative
« Avec la création d’une Assemblée citoyenne, le Conseil départemental franchit une étape déterminante pour renforcer l’implication des Haut-Garonnaises et des Haut-Garonnais aux politiques publiques qui les concernent. Le dialogue citoyen doit être au cœur de nos actions pour lutter contre toutes les conséquences de la crise sanitaire, économique et sociale mais aussi contre la montée des extrêmes qui gangrène le débat public. Il permet d’enrichir les décisions départementales et de promouvoir un modèle de développement équilibré, solidaire et respectueux des hommes, de leur territoire et de leur environnement », souligne Georges Méric, président du Conseil départemental.