Dans le Sixième rapport sur l’état des coraux du monde en 2020, des experts du réseau mondial de surveillance des récifs coralliens, financé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), ont recueilli des données auprès de plus de 300 scientifiques de 73 pays, sur une période de 40 ans, y compris deux millions d’observations individuelles.
L’étude a révélé que, presque invariablement, les fortes diminutions de la couverture corallienne correspondent à des augmentations rapides de la température de surface de la mer, ce qui indique leur vulnérabilité aux pics de température, et que ce phénomène risque de s’accentuer à mesure que la planète se réchauffe.
Des écosystèmes inestimables
Les villes coralliennes sous-marines dynamiques abritent jusqu’à 800 espèces différentes de coraux durs et abritent plus de 25% de toute la vie marine, selon le rapport.
Les coraux mous se plient et se balancent parmi les montagnes escarpées de coraux durs, offrant ainsi un habitat supplémentaire aux poissons, escargots et autres créatures marines.
Et les récifs abritent la plus grande biodiversité de tous les écosystèmes du monde, ce qui en fait l’un des plus complexes et des plus précieux de la planète sur le plan biologique.