Un cessez-le-feu au Tigré pour des raisons humanitaires est plus que jamais nécessaire pour qu’une opération d’aide massive à travers les lignes de front soit couronnée de succès, a déclaré vendredi le responsable du Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies.
S’exprimant à Genève, Martin Griffiths a souligné l’urgence de la situation pour toutes les personnes touchées dans la région du nord de l’Éthiopie, après huit mois de combats entre les forces gouvernementales et celles loyales au Front populaire de libération du Tigré (TPLF).
En début de semaine, le haut fonctionnaire de l’ONU a averti que 200 000 personnes avaient été déplacées par les combats dans la région voisine d’Amhara, ainsi que plus de 50 000 personnes à Afar.
« Cette guerre doit cesser, cette guerre doit prendre fin ; nous allons tous continuer à essayer de faire en sorte que ces 100 camions par jour atteignent Mekelle, atteignent les bénéficiaires », a insisté M. Griffiths.
« Nous ferons tout ce que nous pouvons pour aider les personnes touchées dans les régions d’Amhara et d’Afar, tout en poursuivant le travail dans d’autres régions d’Éthiopie », a-t-il ajouté.
Ethiopie : le calvaire des prisonniers au Tigré. Après plus de huit mois de conflit, les combats continuent malgré le cessez-le-feu imposé par le gouvernement.