Des faits graves et concordants ont poussé les magistrats à placé Cédric Jubillar en examen pour le meurtre de sa femme Delphine Jubillar. Les juges en charge du dossier n’avaient pas décidé un contrôle judiciaire mais un placement en détention. Conformément au Code de procédure pénale, ses avocats ont déposé cette semaine une demande de remise en liberté. En l’absence de corps et de preuves flagrantes de la culpabilité de leur client, ses défenseurs avaient demandé la remise en liberté de Cédric Jubillar. Et pour se faire critiqué à la fois les éléments de faits pointés par l’accusation mais aussi mis en avant des pistes, selon eux, inexplorées. La cour d’appel de Toulouse a rendu ce matin sa décision et décidé de prolonger le maintien en détention de Cédric Jubillar. Delphine Jubillar a disparue de son domicile de Cagnac-les-Mines, à quelques kilomètres au nord d’Albi dans le Tarn, depuis le 15 décembre 2020. Malgré de nombreuses recherches et un important dispositif policier, son corps n’a pas été retrouvé. La justice estime que la thèse du meurtre est la plus plausible.