Fini les critères d’âge ou d’état de santé. Depuis le 31 mai en France, il n’y a plus de personnes prioritaires pour la vaccination. L’ouverture du vaccin est possible à tous les majeurs. Il faudra cependant patienter, il n’y aura pas de rendez-vous pour tout le monde dans les prochains jours car les places vont arriver de manière progressive selon Olivier Véran, le ministre de la santé. Actuellement la France recense plus de 25 millions de primo-vaccinés et une baisse constante des nouveaux cas. La situation sanitaire continue de s’améliorer et les restrictions s’allègent peu à peu à tel point que certaines communes ont levée l’obligation du port du masque en extérieur, reportage à Arcachon.
AstraZeneca : que faire des millions de doses qui dorment dans les frigos ? Dix-huit flacons d’AstraZeneca en patience dans le frigo de ce pharmacien des Yvelines. C’est deux fois plus que ceux de Janssen et Moderna réunis. Ces doses d’AstraZeneca ne serviront que pour les deuxièmes injections. Renaud Nadjahi, pharmacien à Rambouillet, « a décidé de ne plus commander”. Depuis plusieurs semaines, il peine à remplir ses créneaux de vaccination avec ce sérum.Réservé aux plus de 55 ans en raison de risques infimes d’effets secondaires, l’AstraZeneca n’a pas la cote auprès de nos concitoyens. “Il y a un désamour vis-à-vis de l’AstraZeneca malheureusement. Pourtant, aujourd’hui, on a les doses, on a la capacité de vacciner et c’est dommage qu’il y ait cette image qui colle à AstraZeneca qui ne mérite pas cette image”, regrette Renaud Nadjahi.Cette méfiance pousse les patients à préférer les autres vaccins. En résultat, les stocks d’AstraZeneca augmentent. Sur les huit millions de doses reçues par notre pays depuis le début de la campagne de vaccination, moins de cinq millions ont été injectées. Les autres doses, 3,2 millions, dorment dans les frigos des pharmaciens, des médecins ou dans les entrepôts.Nous attendons près de 4,5 millions de doses d’AstraZeneca d’ici fin juin. La direction générale de la Santé assure qu’elles serviront à vacciner nos compatriotes en attente d’une deuxième injection, mais certaines d’entre elles pourront être envoyées aux pays africains. D’ailleurs, 600 000 doses ont déjà été données au programme Covax.