L’expérience sera menée jeudi dans une école parisienne. Quelques élèves se soumettront à des tests salivaires. L’objectif, rôder ce nouveau dispositif pour être capable de réaliser 200 à 300 mille tests par semaine dès le retour des vacances de février. Un mode de prélèvement plus rassurant pour les parents que le test classique. Ce sont donc plusieurs écoles et lycées pilotes qui seront bientôt sélectionnés un peu partout en France pour y réaliser de vastes campagnes de dépistage.
Selon François Blanchecotte, président du syndicat national des biologistes, on prélèverait de façon régulière et on le ferait toujours les mêmes enfants, lycéens ou étudiants. L’objectif est d’établir une cartographie de ces lycées et l’évolution des variants au sein de ces populations.Un simple crachat dans un tube, a priori, cela paraît plus simple qu’un prélèvement dans le nez, à condition d’avoir rien bu ni mangé trente minutes avant. Depuis plusieurs mois, ces tests salivaires sont pratiqués à l’étranger, comme dans certaines universités en Belgique. Mais dans l’Hexagone, la Haute autorité de santé a longtemps considéré qu’il n’était pas assez fiable avant de les autoriser finalement le mois dernier. D’ailleurs, elle rendra demain un nouvel avis précisant leurs conditions d’utilisation.