Le cancer est responsable d’un décès sur six dans le monde et reste l’une des plus grandes causes de mortalité. Mais on peut prévenir jusqu’à 50% de tous les cancers. C’est ce qu’indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en cette Journée mondiale du cancer qui a lieu chaque année le 4 février.
Le nombre de nouveaux cas de cancer et la mortalité cancéreuse sont en augmentation. En 2012, 14 millions de personnes avaient contracté un cancer et 8,2 millions de personnes en étaient décédées ; en 2018, on a enregistré 18,1 millions de nouveaux cas et 9,6 millions de décès par cancer.
Face à ces chiffres, l’OMS appelle tous les pays à renforcer le diagnostic précoce et à améliorer les chances de survie de millions de personnes vivant avec le cancer.
Le thème de la Journée cette année est le cancer du col de l’utérus. Chaque année, plus de 310.000 femmes meurent d’un cancer du col utérin. Ce chiffre devrait atteindre près de 460.000 décès par an d’ici 2040, à moins que des mesures préventives ne soient mises en œuvre rapidement.
570.000 nouveaux cas de cancer du col utérin diagnostiqués en 2018
Le cancer du col de l’utérus « est évitable par la vaccination et traitable par la détection précoce », fait valoir l’OMS qui défend l’accélération de « l’accès au dépistage et à un diagnostic ».
Les derniers chiffres du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) montrent qu’environ 570.000 nouveaux cas de cancer du col utérin ont été diagnostiqués dans le monde en 2018, ce qui en fait le quatrième cancer le plus répandu chez les femmes dans le monde. Environ 90% de ces décès surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.