L’ONG Amnesty International a publié ce lundi un communiqué de presse dans lequel elle dénonce en France « un usage excessif de la force » de la part du gouvernement.
« Les forces de l’ordre ont utilisé des flashball, des grenades de désencerclement et des gaz lacrymogènes contre des manifestants majoritairement pacifiques » indique l’Organisation Non Gouvernementale Amnesty International dans un communiqué de presse publié ce lundi.
Ces observateurs indépendants rappellent le nombre de blessés : 1 407 manifestants blessés – dont 46 grièvement – depuis le début des manifestations le 17 novembre 2018. Amnesty appelle à une enquête indépendante et impartiale. sur ce « recours excessif à la force par des policiers ». Si plusieurs plaintes ont déposées, l’ONG souligne que « de nombreux journalistes ont été blessés, et certains ont affirmé avoir été délibérément visés. »
Autres faits dans le viseurs de l’association internationale de défense des droits de l’homme : les manifs de lycéens et l’épisode de la vidéo de Mantes La Jolie. Au total, 163 élèves, dont les plus jeunes n’avaient que 13 ans, ont été arrêtés. Une vidéo montrant des dizaines de lycéens contraints de s’agenouiller, les mains derrière la tête ou menottées dans le dos, est devenue virale.
Selon Mourad Battikh, avocat de plusieurs de ces jeunes, certains ont été maintenus jusqu’à quatre heures dans cette position. Le maintien des élèves dans une telle position pendant si longtemps, s’il est confirmé, s’apparente à un traitement cruel, inhumain ou dégradant, interdit en toutes circonstances par le droit international.