« Le conflit dans l’est de l’Ukraine, qui est entré dans sa cinquième année, demeure une menace active à la paix et à la sécurité internationales », a expliqué mardi la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires politiques, Rosemary DiCarlo, aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies.
Sur le terrain, l’escalade des hostilités alimente l’insécurité et l’incertitude sur les intentions des parties, a expliqué la haut-fonctionnaire onusienne, qui a mis en cause l’insuffisance de la mise en œuvre des accords de Minsk, malgré les différentes négociations en cours qui se poursuivent dans l’espoir de parvenir à des points de convergence.
Mme DiCarlo a toutefois noté que l’incidence de la violence cet été a été la plus basse comparé « à toute période équivalente » depuis le début du conflit en 2014. Les engagements pris en faveur de deux cessez-le-feu par le Groupe de contact trilatéral cet été ont démontré qu’avec une volonté politique suffisante, il est possible d’arrêter la violence sur le terrain et de réduire de manière spectaculaire l’impact du conflit sur la population civile.
De manière regrettable, au cours des six dernières semaines, les violations du cessez-le-feu se sont à nouveau intensifiées, et le nombre de pertes humaines est en hausse, a déploré la Secrétaire général adjointe. Rien qu’en septembre, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a comptabilisé 20 victimes civiles et plus de la moitié causée par des mines ou des engins explosifs improvisés.