À Genève, le Comité des droits de l’homme a affiché jeudi son inquiétude face aux allégations d’arrestations collectives de migrants, de demandeurs d’asile et de réfugiés.
Ces personnes auraient fait l’objet « de détentions administratives et d’expulsions collectives, et ce sans aucune procédure ». Les experts indépendants onusiens se sont dits particulièrement préoccupés par les récentes allégations selon lesquelles « 13.000 personnes auraient été renvoyées collectivement vers le Niger et auraient été abandonnées dans le désert, parmi lesquelles des femmes enceintes et des enfants ».
Dans ces conditions, le Comité invite Alger à s’abstenir de toute arrestation collective de migrants et de demandeurs d’asile, à éviter de placer ces derniers en détention de manière arbitraire et à veiller à ce qu’ils aient accès à un avocat et à l’information relative à leurs droits.
Tout en dénonçant catégoriquement toute expulsion collective de migrants et demandeurs d’asile, a fortiori dans des conditions inhumaines et dégradantes, les autorités algériennes « devraient entreprendre toutes les mesures afin d’adopter dans les meilleurs délais une loi d’asile, conforme au Pacte et aux normes internationales, protégeant les demandeurs d’asile et réfugiés », souligne le Comité.
L’Algérie n’est pas un pays d’immigration et ne le sera pas.
NON A LA MIGRATION SUBSAHARIENNE EN ALGERIE.