Le Conseil de sécurité a adopté samedi à l’unanimité de ses membres une résolution réclamant un cessez-le-feu immédiat dans l’ensemble de la Syrie.
Co-rédigée par le Koweït et la Suède, la ‘Résolution 2401 (2018)’ demande à toutes les parties au conflit de cesser les hostilités sur l’ensemble du territoire syrien pour une période minimum de 30 jours consécutifs. Cette « pause humanitaire » exigée par les 15 membres du Conseil doit permettre « l’acheminement sûr, sans entrave et soutenu » de l’aide et des services humanitaires ainsi que l’évacuations médicale des malades et des blessés conformément au droit international en vigueur.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a salué l’adoption de cette résolution par le Conseil et souligné qu’il attend de la voir immédiatement mise en place et maintenue. « (J’)appelle toutes les parties à permettre l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire », a déclaré M. Guterres dans un message posté sur son compte Twitter.
« L’ONU est prête à faire sa part », a ajouté son porte-parole, Stéphane Dujarric dans un communiqué publié après le vote. « Le Secrétaire général rappelle à toutes les parties qu’elles ont l’obligation absolue, en vertu du droit international humanitaire et relatif aux droits de l’homme, de protéger les civils et les infrastructures civiles en tout temps », a ajouté M. Dujarric.
Dans leur résolution, les membres du Conseil affirment que la cessation des hostilités en Syrie ne s’appliquera pas aux opérations militaires menées contre les groupes terroristes qu’ils ont désigné comme tels, à savoir l’État islamique en Iraq et au Levant (EIIL), également connu sous le nom de Da’esh, Al Qaeda et du Front Al Nusra, ainsi que tous les autres individus, groupes, entreprises et entités qui leurs sont associées.