Les violences se poursuivent dans la région rebelle assiégée de la Ghouta orientale, en Syrie, le Secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires humanitaires, Mark Lowcock, a appelé jeudi les membres du Conseil de sécurité à prendre leurs responsabilités. Plusieurs sources font état de plusieurs centaines de civils morts pendant cette offensive des troupes de Bachar al Assad. éVous êtes tous conscients, en tant qu’États membres, que vos obligations en vertu du droit international humanitaire sont bel et bien cela : des obligations contraignantes », a-t-il déclaré aux membres du Conseil.
« La Ghouta orientale est un exemple vivant de catastrophe humanitaire entièrement connue, prévisible et évitable qui se déroule sous nos yeux », a résumé M. Lowcock.
M. Lowcock a rappelé que les efforts de lutte antiterroriste ne peuvent se substituer à l’obligation de respecter et de protéger les civils. « Ils ne justifient pas leur mise à mort et la destruction de villes et de quartiers entiers », a lancé celui qui est également Coordinateur des secours d’urgence des Nations Unies.
Au cours des 24 dernières heures, de nombreux tirs d’artillerie et bombardements aériens se seraient poursuivis contre plusieurs communautés de la Ghouta orientale, causant la mort d’au moins 50 personnes et en blessant au moins 200. Selon certaines sources, le nombre total de victimes depuis le 19 février est proche de 300 personnes, a précisé le Secrétaire général adjoint.