La situation humanitaire des civils dans la région de la Ghouta orientale, en Syrie, est en train d’échapper à tout contrôle, a averti un haut responsable des Nations Unies à la suite des affrontements qui ont causé lundi la mort de plus de 40 civils et blessé plus de 150 autres dans l’enclave rebelle assiégée par les forces gouvernementales. D’autres sources font désormais état de plus de 250 morts depuis le début de l’offensive des troupes de Bachar Al Assad. Des centaines de civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont perdu la vie ou ont été blessés dans des frappes aériennes et des bombardements depuis novembre. Des rapports quotidiens font état de civils tués et d’autres grièvement blessés, ainsi que d’entrepôts, hôpitaux et écoles endommagés ou détruits.
L’escalade récente de la violence aggrave une situation humanitaire déjà précaire pour les 393.000 habitants de la Ghouta orientale, dont beaucoup sont des déplacés internes, et qui représentent 94% de tous les Syriens vivant aujourd’hui en état de siège.