Plus d’une semaine après le début de la nouvelle année, on dénombre déjà près de 200 migrants ou réfugiés morts ou disparus sur la route de la Méditerranée centrale, a déploré mercredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Les garde-côtes libyens ont secouru mardi 9 janvier près de 300 migrants qui se trouvaient à bord de trois bateaux gonflables, mais selon les témoignages de survivants, environ 100 sont toujours disparus.
L’OIM, qui était présente au point de débarquement à Tripoli, a fourni de l’eau et de la nourriture aux survivants. Ces derniers sont pour la plupart originaires de pays africains, notamment la Gambie, le Sénégal, le Soudan, le Mali et le Nigéria. Les garde-côtes libyens ont signalé que huit survivants venaient du Bangladesh, dont une femme, et deux du Pakistan.
« Il est triste de voir que pendant les 10 premiers jours de 2018 près de 800 migrants ont été sauvés ou interceptés au large des côtes libyennes et que davantage de personnes ont perdu la vie en mer », a déclaré Othman Belbeisi, chef de mission de l’OIM en Libye.
« Il faut faire plus pour réduire les mouvements irréguliers et dangereux de personnes le long de la route de la Méditerranée centrale », a-t-il ajouté.