Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) s’est dit profondément préoccupé par la récente augmentation du nombre de civils tués ou blessés au Yémen.
Une hausse du nombre de victimes qui est le résultat de l’intensification des frappes aériennes menées par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite, suite à la mort de l’ex-président, Ali Abdallah Saleh, le 4 décembre.
« Notre bureau au Yémen a vérifié que 136 civils et non-combattants ont été tués et 87 autres blessés suite à des frappes aériennes dans les gouvernorats de Sanaa, Saada, Al Hudaydah et Taïz sur la période allant du 6 au 16 décembre », a précisé le porte-parole du Haut-Commissaire, Rupert Colville, lors d’un point de presse mardi à Genève.
Le HCDH exhorte toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations au regard du droit international humanitaire, notamment leurs obligations de respecter les principes de distinction, de proportionnalité et de précaution. « Elles devraient prendre toutes les précautions possibles pour éviter, et en tout cas minimiser, l’impact de la violence sur les civils », a souligné M. Colville.
Selon les chiffres publiés le HCDH, 5.558 civils ont été tués et 9.065 autres ont été blessés au Yémen depuis mars 2015.